La désinformation autour de la contraception tue. Demandez à Evaline Chepkemol, une mère de trois enfants dans le comté rural de Narok, au Kénya, dont le taux de mortalité maternelle figure parmi les plus élevés du pays. Mme Chepkemol a rencontré de nombreuses femmes de sa communauté qui craignent les contraceptifs. Alors que le gel mondial de financement perturbe la disponibilité des contraceptifs dans des régions comme le Kenya, les systèmes de santé se préparent aux conséquences inévitables : hausse des grossesses non planifiées, accouchements dangereux et décès maternels.
Santé
Alors que les dirigeants des gouvernements africains, le secteur privé, la société civile et les partenaires internationaux du développement se réunissent cette semaine au Japon pour la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), il est encourageant de voir que la santé occupe une place prépondérante de l’ordre du jour. Et en effet, la couverture sanitaire universelle est un impératif humain, partant du principe selon lequel toute personne devrait avoir accès à des services de santé et de nutrition de qualité sans se heurter à des obstacles financiers. La Banque mondiale s’est engagée à aider les pays à fournir des services de santé et de nutrition de qualité et abordables à 1,5 milliard de personnes dans le monde d’ici 2030, dont 200 millions en Afrique de l’Ouest et du Centre.
La consommation de tabac, d’alcool et de boissons sucrées alimente l’épidémie des maladies non transmissibles. Ces maladies, notamment les cardiopathies, les cancers et le diabète, sont responsables de plus de 75 % des décès dans le monde. D’après un rapport récent, une augmentation unique de 50 % du prix de ces produits pourrait éviter 50 millions de décès prématurés au cours des 50 prochaines années. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé une nouvelle initiative de grande ampleur afin que les pays augmentent les prix réels sur ces produits d’au moins 50 % d’ici à 2035, par le biais de la fiscalité, dans le but de freiner les maladies chroniques et d’obtenir des recettes publiques essentielles.
La Commission de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur le lien social a publié un rapport mondial qui révèle que la solitude touche une personne sur six dans le monde et a des répercussions considérables sur la santé et le bien-être. On estime que la solitude est à l’origine d’environ 100 décès par heure, soit plus de 871 000 décès par an. Le rapport publié par la Commission indique que des liens sociaux solides peuvent contribuer à un meilleur état de santé et à une plus grande longévité.
Si vous pensez que ce problème ne touche que les oiseaux, vous n’y êtes pas du tout. Les êtres humains et les animaux ont toujours été liés. Les animaux nous fournissent des ressources essentielles comme de la nourriture, des vêtements, des moyens de transport et des moyens de subsistance, ainsi qu’une compagnie, tout en participant à des écosystèmes sains. En raison de la croissance démographique, de l’urbanisation et de l’augmentation de la production animale mondiale, nous partageons aujourd’hui plus d’espaces que jamais. Cela fait de la santé animale un élément crucial, en ce que le bien-être des animaux influe directement sur le nôtre. Découvrez avec la FAO quatre choses à savoir sur la grippe aviaire et les activités menées pour protéger les animaux et les êtres humains.
Des femmes guéries de la fistule obstétricale
Grâce au financement Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) redonne le sourire aux femmes survivantes de la fistule obstétricale à Goma, en République démocratique du Condo. Charlotte Sibwanomi, guérie de la fistule après 30 ans de souffrance, raconte ici son histoire.
L’Assemblée mondiale de la Santé adopte un accord historique sur les pandémies pour un monde plus équitable et plus sûr face aux futures pandémies.
Il y a une vingtaine d’années, «on m’a diagnostiqué une maladie grave, le cancer», explique-t-elle. « La vente de fruits séchés et de tklapi (des feuilles faites à partir de purée de fruits séchés que l’on enroule comme du cuir) a été l’une des principales sources de revenus qui m’ont permis de rester en bonne santé et de couvrir mes frais médicaux. » En se concentrant sur son activité et en perfectionnant son savoir-faire, elle a pu jouer un rôle clé en tant qu’agricultrice référente dans le cadre d’un projet visant à améliorer la résilience et l’autonomie économique des petites productrices laitières. Tout cela est arrivé après sa rencontre avec une autre productrice de fromages qui dirigeait une école pratique d’agriculture dans le cadre d’une initiative mise en œuvre par FAO, en partenariat avec ONU-Femmes.
Il y a vingt ans, le nombre des infections au VIH atteignait un pic et la pandémie semblait impossible à contenir. Seuls quelques privilégiés pouvaient bénéficier des coûteux traitements alors disponibles. Depuis cette époque, la situation a considérablement évolué. Des médicaments antirétroviraux plus abordables ont permis à des millions de personnes de vivre plus longtemps et en meilleure santé. La prévention et la couverture du dépistage ont progressé grâce à une sensibilisation et à des innovations dans le domaine de la santé. Il convient toutefois de ne pas assimiler progrès à réussite. Des obstacles sociaux, culturels et juridiques continuent d’entraver l’accès aux services de lutte contre le VIH. Ces difficultés se font particulièrement sentir dans les populations laissées pour compte.
Les ruches de Martha Adjorlolo à Donkorkrom, au Ghana, lui permettent de vivre de sa passion. Bien qu’elle ne soit apicultrice que depuis un an, elle se consacre à des pratiques durables, en utilisant des méthodes locales comme les ruches à barre supérieure et des répulsifs naturels tels que l'huile de citronnelle. La formation qu'elle a reçue récemment de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO ) a mis l'accent sur la nécessité de réduire au minimum l'utilisation de produits chimiques et antimicrobiens pour la santé des abeilles, la sécurité alimentaire et l'environnement. L'atelier a mis en lumière les dangers de la résistance aux antimicrobiens qui se produit lorsque les micro-organismes deviennent résistants aux traitements, ce qui entraîne une augmentation des maladies et de la mortalité chez diverses espèces.
L’OMS et TikTok vont collaborer pour améliorer la diffusion d’informations scientifiquement fondées sur la santé et le bien-être.
Le manque d’accès à des infrastructures de santé dans les zones reculées et touchées par des conflits ainsi que l’absence d’éducation approfondie en matière de santé sexuelle dans les écoles posent des problèmes pour la jeunesse du Myanmar. Privées d’informations, de nombreuses jeunes personnes se retrouvent vulnérables devant tout un éventail de situations à risque, comme des rapports sexuels non protégés, des grossesses non désirées, des avortements non sécurisés, la violence sexiste ainsi que l’exploitation et les atteintes sexuelles. En quête de réponses, les jeunes du Myanmar se tournent de plus en plus vers des plateformes en ligne pour obtenir des informations essentielles en matière de santé.
L'OPS et Alzheimer's Disease International ont lancé une initiative conjointe visant à sensibiliser à la démence et à lutter contre la stigmatisation qui entoure cette pathologie dans la région des Amériques.
Une explosion récente des cas de mpox en Afrique a suscité des inquiétudes quant à ses conséquences potentiellement dévastatrices sur les personnes déplacées de force qui vivent dans des camps surpeuplés. Découvrez comment le HCR travaille avec ses partenaires afin de contenir l’épidémie.
Un nouveau variant de la variole simienne (mpox), une maladie infectieuse, se propage actuellement et met les enfants en danger.